Rencontre avec Vincent ROBIN, basé à mi-chemin entre Lille et Bruxelles, qui développe nos activités sur la zone Bénélux depuis 2O2O.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai connu plusieurs expériences depuis une bonne vingtaine d’années, toutes en Belgique et au Luxembourg. J’ai successivement travaillé pour un grand distributeur en centrale d’achat, puis dans deux groupes agro-alimentaires en tant que responsable grands comptes et directeur commercial. Après quoi j’ai ouvert mon propre supermarché, une belle aventure aussi ! Au final, j’ai eu l’opportunité de vivre des expériences très différentes et complémentaires, côté distributeur et côté industriel.

Pourquoi avoir rejoint MARCOPOLO PERFORMANCE ?

On se connaît depuis longtemps, puisque nous nous sommes rencontrés il y a une quinzaine d’années environ. Déjà présent dans différents pays européens, MARCOPOLO souhaitait disposer d’une implantation couvrant le Bénélux. Notre référentiel commun est très fort, tant en termes d’expertises que de savoir-être. Et comme j’avais depuis longtemps l’envie de partager et transmettre mes savoir-faire, la collaboration s’est mise en place naturellement. En tant que passionné de basket, j’ai saisi la balle au bond !

Avec quels types d’entreprises travaillez-vous en Belgique ?

Mon parcours dans l’agro-alimentaire fait que nous nous tournons plus spontanément vers des acteurs de ce domaine. Ce secteur est riche d’entreprises variées, de la multinationale qui souhaite développer sa performance commerciale, à la PME qui nourrit de fortes ambitions. De nouveaux entrants étrangers souhaitent également se positionner sur les marchés belge, mais aussi hollandais ou luxembourgeois. Un marché qui présente de nombreuses spécificités !

Précisément, quelles particularités présente lemarché belge ?

Elles sont nombreuses !
Déjà, nous avons 3 langues officielles dont 2 principales à savoir le français et le néerlandais. Ce qui a des répercussions en termes de recrutement, de management, de culture, et même de réglementation, sur les emballages par exemple.
Puis l’univers GMS belge présente la singularité d’être largement occupé par un acteur local, qui occupe 3O% du marché. Marché sur lequel 90% des magasins sont inférieurs à 2OOO m2, ce qui nécessite de s’adapter.
Enfin, en ce qui concerne les comportements d’achat, la fidélité du consommateur est très forte ainsi que celle des clients. En conséquence, il faut de la patience pour parvenir à entrer sur le marché, une vraie course de fond qui paie à terme si on l’aborde correctement.

Qu’apportez-vous à vos clients ?

On peut catégoriser nos interventions en deux grandes familles : la formation, et la stratégie commerciale.
Nos formations s’adressent aussi bien à des commerciaux terrain qu’à des managers, dont l’objectif est de travailler mieux, plus efficacement, en tenant compte des particularités du marché belge.
Côté stratégie, ces spécificités belges font que nous accompagnons aussi des clients dans leur développement par canal de distribution, pour mieux approcher leurs marchés, ajuster leur offre, leur approche.

Quelle satisfaction en retirez-vous ?

Avant tout, c’est le sentiment d’être utile, en aidant nos clients à avoir de meilleurs résultats bien sûr, mais aussi en permettant à leurs collaborateurs de progresser dans leur métier, et à se faire plaisir.
Ce besoin d’être utile m’anime depuis longtemps à titre personnel, puisque à mes heures perdues je suis bénévole au sein d’un service club, le Lions. Notre objectif y est de lever des fonds à destination d’actions sociales, pour des personnes démunies, ou âgées, ou encore aider des enfants dans leur parcours scolaire.